24 octobre 2006
Des bloggeuses et du miam
Ouais, je me suis fait plein de nouvelles copines, et en plus elles sont trop cool et trop belles: c'est comme dans la cour de l'école au début du collège, mais en mieux: on redoute un peu, et puis ça se passe super bien.
Avec Ringo, nous marchions prestement le long des quais du Rhône en ce beau samedi d'automne.
Entre parenthèse, ça me saoûle que l'automne soit plus chaud que le printemps, mais passons.
On parle, on rit, on court presque, la tension est palpable: qu'est-ce qui nous arrive? De vraies étudiantes!
"- Et Alhya, tu crois qu'elle sera comment?
- Et les blogs de celles qu'on connaît pas, t'es allée les voir?
- Non
- oh la honte, on est trop des looseuses
- Bon j'espère que ça va bien se passer
- Hin houhou, je suis toute excitée de puis ce matin!
- Regarde, j'ai encore les cheveux mouillés, moi j'ai speedé toute la matinée!".
On arrive au restaurant Minh Huy selectionné avec discernement par Fredérique, et là, c'est sourire maximum de tous les côtés, et c'est parti pour être trop bien. La table de 10 est dressée au milieu de la salle qui n'est pas si grande, forcément, elle se remarque. Pardon aux autres clients qui ont du bien profiter de nos conversations, difficile de s'arrêter de piapiater, puisque le plus dur était déjà de participer au plus de conversation possible, oh lala, c'était cool!
Mais nous n'avons pas pensé à prendre une photo de groupe! Il faut dire que nous n'avons pas pensé tout court de tout le repas, et que c'est cette délicieuse absence totale de recul, de pause ou de raison qui a fait toute la beauté du moment. Grâce à la magie de la fée crayon, je vais tenter de faire exister ce moment encore un peu.
Allez les filles, en rang, et on sort son plus beau sourire:
Alors contentes, "vous vous réconnaissez ?" C'est plutôt la fée carabosse que la fée crayon qui s'est chargée du maquillage. Désolée les filles, mais en même temps, ça me met de trop bonne humeur!
Et pour la suite, rien n'est écrit, tout est à venir, chouette!
Pendant que je dessinais et que j'écrivais, j'ai ressenti ce sentiment étrange: la faim.
Eh oui, je n'ai pas oublié que nous nous étions retrouvées autour d'une table pour manger, et en parler la bouche pleine, et je me suis fait un petit casse-croûte d'inspiration du sud-ouest, mais revisité la sieste:
Axoa de veau comme à Bayonne mais pas du tout en fait puisque je n'avais pas de poivrons, et aligot comme dans mon frigo, donc à base de restes de purée et de fromage (encore!).
Je vous en parle rapidos, parce que ce qui ne devait être qu'un simple coupe-la-faim s'est avéré délicieux, un peu comme un hachis parmentier destructuré sans y avoir pensé, avec la finesse du veau en prime.
Axoa sans poivron:
Pour deux personnes:
200 g de veau haché, 1 petit oignon, 1 gousse d'ail, 1 c. à s. d'huile d'olive, paprika, fond de veau, 1 verre de vin blanc.
1- Dans une petite poêle antiadhésive, faire fondre l'oignon émincé dans l'huile d'olive, pendant 10 minutes. Ajoutez l'ail haché, faites revenir 2 minutes.
2- Ajoutez la viande et émiettez-la avec votre cuillère en bois. Salez. Ajoutez une c. à café de paprika et une de fond de veau déshydraté, puis 10cl de vin blanc doux.
3- Laissez cuire à feu doux et à couvert pendant une petite vingtaine de minutes en remuant une ou deux fois. la viande doit être légèrement caramélisée. Vous pouvez remouiller avec du vin blanc si le mélange sèche. Servez chaud ou tiède.
Mah c'est bon! C'est fin, moelleux et fondant, et bien parfumé. Je pense tester cette cuisson prochainement avec de la viande de bœuf hachée. En effet, cet été je suis allée à Bilbao et depuis je me la donne en Basque. J'ai donc bien compris que cette recette se prononce "achoa", ce qui doit bien vouloir dire "hachis", et que donc elle doit pouvoir être bonne avec toute viande qui s'est vue hachée. Là c'était du veau parce qu'il était en promo à Monoprix, et que j'avais cette recette Picard avec du veau dans un coin de ma tête.
Ensuite, la purée, je l'ai mélangée avec du gruyère râpé, et du fribourgeois qui me restait. Les proportions: 5 mesures de purée pour 1 de fromage: j'ai été raisonnable cette fois! Poivre, beurrage de plat, et au four th. 6 pour 25 minutes, histoire de bien dorer et fondre.
Une petite assiette ravissante, fine et pourtant consistante: pas la peine de s'en servir beaucoup, ce qui est avantageux vu le prix du veau au kilo.
Pour finir, J'embrasse bien fort toutes les lyonnaises, oups, j'allais oublier de donner leurs liens! Mais en fait, je vais faire une rubrique sur le côté droit, ce sera permanent comme ça.
Et emportée par mon enthousiasme, j'embrasse la terre entière, allez, pas de radinerie!
Publicité
Commentaires
S
B
L
A
L